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Credibly synthesize visionary systems before functionalized channels. Dynamically enable intermediated relationships through.

Formations

Dans le Chai-atelier de et hors les murs, la Cie Taffanel propose des formations pour l’éducation artistique et la formation professionnelle des artistes du spectacle vivant.

VERS LA CREATION, IMPROVISATION(S) ET TISSUS CORPORELS, VOIX EN MOUVEMENT

  • Travailler à une triple ouverture de la perception « ce qui me touche, me traverse, me prolonge ».
  • Explorer le rôle de la tactilité et des chaînes myo-fasciales dans le déploiement en mouvement.
  • Rechercher un flux en continuum dans l’expérience de l’instabilité, en lien constant avec la teneur en altérité des « entre espaces »
  • Alterner des chemins ressentis à creuser, et des moments improvisés.

Vivre une expérience créatrice

  1. Fabriquer un espace de jeu qui se tisse, se constitue, se remanie par l’écoute, le groupe comme condition propice à un « permanent devenir » où chacun(e) est irremplaçable, de la découverte à l’écriture, l’interprétation au cœur de l’expérience.
  2. Être « ici et maintenant » dans l’altérité (dialogues, conversations, altérations, influences, bifurcations, accueil de l’imprévu, accumulations créatives)Développer la teneur en altérité des « entre ».
  3. « Cultiver l’ouvert en soi » : ressentis corporels (tissus myo-fasciaux, peau, souffle, voix, incidences sur les appuis, coordinations…), expérimenter par des outils multiples et divers.

Nos formations à venir en 2025/26

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Quelques témoignages à propos des formations proposées en 2023, 2024, 2025

Satisfaction stagiaires : Année 2024, 13 stagiaires financés en formation professionnelle, 100% de satisfaction

"Le geste porte ce qui échappe au mouvement...au fil d'un scenario tactile, sensitif..."

Stages

STAGES OUVERTS À TOUS LES PUBLICS, AUX ARTISTES, FORMATEURS, ENSEIGNANTS, ÉTUDIANTS, AMATEURS

Les stages de 3 jours ou plus : proposent des temps de recherche où improvisations et « rendez-vous en traces » s’explorent. Nuances, écoute et risque et se tissent ensemble.

La journée de stage est composée de 2 moments

Le matin : de 10h à 13h

Avec Jackie Taffanel assistée de Laura Vilain (complice de l’intérieur)

le training du matin travaille à l’ouverture de la perception en mouvement, explore le rôle de la tactilité et des chaînes myofasciales. Le flux en continuum de présence se cherche en alternant chemins de mouvement à creuser par accumulations, puis des remises en jeu avec des outils multiples et variés par l’improvisation

L’après-midi : de 14h30 à 18h30

L’après-midi (un jour sur deux) dans le grand atelier d’improvisation Dans l’atelier d’improvisation de l’après -midi, « l’espace de jeu » se tisse et se constitue par l’écoute et la teneur en altérité des « entres ». Il se développe à partir de « ce qui est ici et maintenant », ce qui nous touche, nous traverse, nous prolonge, nous relie. L’improvisation engendre “une poésie des lieux et des hasards” où il devient “possible de glisser çà et là sur un tapis de conversations et de paysages

L’Atelier voix — mouvement de Denis Taffanel accompagné au piano met la parole, les voix en jeu et recherche l’articulation entre le mouvement et le souffle au travers de vocalisations.La musicalité est reliée au souffle, à l’énonciation, à la voix. Les nuances découvertes enrichissent l’interprétation. Les improvisations collectives remettent en jeu la chanson du jour

Planning  des 3 jours

10h à 13h : training avec Jackie T et Laura Vilain.
14h30 à 18h :

J1: atelier d’improvisation Jackie T (la teneur en altérité de l’espace de jeu)

 J2 : atelier voix mouvement avec Denis T.

 J3 : ateliers croisés avec J D T

Par les improvisations, l’expérience créatrice se mène en tri-polarité

1. Dans l’espace de jeu qui peu à peu se tisse et se constitue, grâce au groupe du stage, comme “permanent devenir et permanent mirage à l’horizon sans cesse reculé” (J. Tardieu, l’espace poétique).

2. En soi, «cultiver l’ouvert en soi” : travailler avec l’imprévu, bifurquer, ouvrir des parenthèses, mettre en jeu des outils multiples (5 familles d’outils).

3. Dans l’altérité (dialogues, contrepoints, tiroirs, effractions, emprunts, conversations, altérations et influences etc…) à l’écoute de ce qui est « ici et maintenant » dans le collectif.

ATELIERS HEBDOMADAIRES AVEC JACKIE TAFFANEL

Ouvert à tous les publics, aux artistes, formateurs, enseignants et étudiants

Les ateliers ont lieu les mardis et vendredis de 10h à 12h30, DANS UN CHAI DE 200M2 ÉQUIPÉ D’UN PLANCHER ET ADOSSE A UN JARDIN AUX ARBRES CENTENAIRES.

Le travail s’organise autour du mouvement des yeux et ses incidences sur le flux, la sensation des fascias et déploiement en trois dimensions, le ressenti de la peau et ses conséquences sur la qualité du mouvement sont les 3 axes majeurs de la recherche. Ils s’entrecroisent en interrogeant l’accueil sensoriel en mouvement, l’instabilité , le lien avec les partenaires de jeu.

Le training se déroule en séquences du sol vers l’espace dans une économie tensionnelle qui se cherche dans une trace en expansion et en interactions constantes avec les partenaires. La dimension de jeu y est très importante.Elle instaure une qualité de surgissement et la possibilité d’un vivant renouvelé. Les avancées sont progressives, les chemins du geste se clarifient tout en préservant des capacités de bifurquer, de remanier, d’altérer.

Le Chai-atelier de la CIE est à Castelnau-le-Lez. Accès facile en Tram ligne 2 arrêt Charles de Gaulle.

Infos par mail à danse.taffanel@free.fr ou par téléphone au 04 67 52 32 65  06 07 50 71 01

Tarifs : 12€ le cours, 40€ la carte de 4 cours

Ateliers Scolaires

Les ateliers chorégraphiques pour les “jeunes” … Quelques réflexions préliminaires sur le sens du travail à engager

La relation à l’artiste-intervenant

Il prépare les « jeunes » à s’engager et à se confronter au regard de l’autre ; à se former une réflexion intérieure en référence à sa propre nécessité d’expression. Il élargit le champ de la perception, il crée les conditions propices au jaillissement créatif, accompagne les propositions en partageant les exigences et les règles de jeu du travail professionnel.

La transmission interroge les savoirs préexistants à partager à partir de l’expérience du « jeune » en relation à ses partenaires. Il s’agit donc d’échanges révélant « les possibles » de l’expression incarnée à la fois dans la singularité confrontée à des attitudes dialogiques, ludiques…Les danseurs intervenants traversés eux-mêmes par la recherche chorégraphique et l’Art de la scène ne se constituent pas en modèles, mais, au contraire, étayent la mise en jeu participative des jeunes par un processus interrogatif inhérent à l’acte de création même.

Jackie Taffanel travaille en lien avec une ou deux « complices de l’intérieur », danseurs en création qui donnent aux jeunes dans le jeu parmi eux des élans, pour prendre plus de liberté.

Les ateliers pour les enseignants :”Jours de danse”

La compagnie propose aux enseignants des ateliers spécifiques : « Danse et Pédagogie » afin qu’ils puissent soutenir une réflexion sur les enseignements de la danse et cheminer tout au long de l’année avec leurs classes entre les interventions des artistes-intervenants(relais).

La relation aux œuvres et au spectacle Vivant

La Cie souhaite mettre en relation le “jeune public” avec les œuvres et organise :

  • la découverte des œuvres de la création contemporaine.
  • la rencontre avec des équipes artistiques en création.
  • l’exploration de processus de création au travers de paroles dansées, de projections, de conférences, de performances.
  • l’élargissement à d’autres langages et à d’autres formes artistiques.

Réception et production des œuvres, deux axes indissociables

Il est nécessaire de développer le regard de l’enfant et son aptitude à montrer ses productions. Ces deux démarches sont indissociables dans la mesure où chaque élève, à la fois spectateur et danseur, enrichit son regard et se nourrit du regard des autres. La danse de l’enfant s’enrichit d’autant plus qu’il est en contact direct avec des artistes audacieux et leurs créations. Ainsi, il pourra affiner son écoute, aiguiser sa curiosité, intensifier son regard… apprendre à faire appel à des éléments de lecture de l’œuvre et à passer d’un spectateur intuitif à un spectateur investigateur.

Ces rencontres ont en commun de donner l’occasion de vivre l’expérience impliquant d’une pratique dans le réseau sensible des relations entre partenaires, aussi différents soient-t-ils les uns des autres. Il s’agit d’être au contact des questions en circulation à propos de la Danse, « des danses », des corps enjeu et du sens que cela prend dans nos vies, notre éducation, nos formations, nos passions, nos questions, nos projets.

Pourquoi des ateliers en direction spécifique du “jeune public” ?

Les enfants et les adolescents (entre désir d’affirmation personnelle et volonté d’insertion sociale) sont un public particulièrement réceptif à ce type de travail qui implique une mise en risque ludique et exigeante du point de vue des états de disponibilité, d’improvisation, de propositions, de relances des autres présents.

À partir des représentations de chacun, prises en compte par tous, par frictions s’ouvrent des espaces de jeu pour des croisements audacieux. Il s’agit de prendre appui sur ce qui les met en état de jubilation, sur la prise de parole, sur les mises en lien entre eux. Le corps et l’oralité quand le verbe et le geste sont en lien sont mis en jeu dans une relation à l’énonciation… Cette découverte engendre un dialogue qui s’initie sur le terrain du « poétique » pour peu à peu gagner sur les zones « muettes” existant en eux et entre eux.

Chacun s’engagera à partir de ce qu’il « aime » dire et faire lorsqu’il s’élance dans le mouvement. De dédicaces généreuses en de croisements ludiques, les étincelles (pistes) produites par les différences des signatures exposées, leur donnent l’occasion d’inventer des conversations chorégraphiques chargées de l’énergie des « états de surprises.

Une question est au cœur de la problématique de la formation : la représentation qu’ont les jeunes stagiaires de la danse par rapport au modèle dominant véhiculé par les médias. Or, « On ne change sa pensée que dans l’expérience sensible ». Il faut donc mettre au cœur du projet l’expérience sensible pour remanier les représentations. On part alors de l’identité stylistique des adolescents (« mes préférences en danse »), de leurs images, dans le partage du sens du projet, toujours dans un processus de construction identitaire.

La rencontre des enfants et adolescents avec les processus de fabrication chorégraphique

Il nous semble essentiel de développer les dispositifs favorisant une plus grande connaissance de la fabrication des outils nécessaires à la mise en œuvre d’un projet chorégraphique. Ainsi la compagnie propose à chaque classe inscrite dans un projet d’atelier :

Des répétitions ouvertes sur les créations de la compagnie en résidence. Plusieurs rendez-vous à des étapes différentes de la création permettent de suivre le cheminement singulier d’une œuvre en cours et d’en partager les questionnements avec la chorégraphe, les danseurs et les musiciens.

"Mes yeux, mes larges yeux"

Projet des élèves art danse du lycée Jean Lurçat de Perpignan à partir du poème "La beauté" de C.Baudelaire A l'occasion des Etats-Généraux de la danse 2019 à Montpellier - Agora Cité Internationale de la Danse

Crédit photos : Fabien Vilain

TEMOIGNAGE A PROPOS DE LA FORMATION DES ENSEIGNANTS

« Nous avons sollicité la compagnie Taffanel- Le Groupe Incliné pour encadrer un stage de formation à destination des enseignants de l’académie de Montpellier autour de danse et altérité : il s’agissait d’amener un apport particulièrement sur les outils de l’improvisation pour une danse vivante à l’École. «Ce stage de formation est pensé en partenariat : ce sont l’éducation nationale et ICI-CCN- Occitanie qui montent les stages et sollicitent les artistes en lien avec les thématiques proposées. La formation a été très appréciée par les stagiaires et les concepteurs du stage. Jackie Taffanel est une pédagogue et didacticienne hors pair ; ses propos sont tous référencés et toute cette cohérence entre la pratique et la théorie a relancé les pratiques des enseignants formés. Ce stage s’est déroulé dans l’atelier de la chorégraphe : ceci a été aussi une plus-value dans la formation ; être dans l’atelier de la chorégraphe a permis non seulement de rentrer dans les références que J Taffanel mettait à la disposition de tous, mais aussi de bénéficier de la qualité de l’espace de jeu avec ses aménagements et ses espaces. Enfin, Jackie Taffanel était accompagnée de Laura Vilain : cette « complice de l’intérieur » a permis de clarifier les mises en situations proposées et cette clarté permet d’«accélérer » de façon plus ciblée la recherche demandée par la tâche , aux stagiaires. Voilà deux témoignages de stagiaires, déposés sur Sofia « Une séquence de formation riche, très riche dans une ambiance très agréable et dynamique. » « Merci pour ce stage d'une richesse incroyable. Nous repartons avec plein de pistes à réinvestir auprès de nos élèves et au sein de nos équipes pédagogiques. » Ce stage reste pour nous tous un excellent moment de formation. » S. P. fevrier 2025

Qui suis-je

« Une Chorégraphe qui regarde…touchée par des présences, toile de fond de l’apparition des nuances de l’interprétation indissociable du vivant d’une écriture chorégraphique. Expérience du Regard qui depuis toutes ces années ont transformé mon regard. Ai-je affiné la perception des inter-actions complexes des phénomènes en jeu dans l’atelier ? – Je cherche des dispositifs d’exploration qui les autorisent encore d’avantage…

Je regarde les danseurs partie-prenante de la recherche dans un champ d’expérience(s) où l’on se risque pour une pièce à venir, qui s’écrit au fur et à mesure. Je suis à la fois dans l’urgence et l’attente pendant les improvisations, les explorations, de cette « profondeur naissante, de ce « proche approfondi » (pour reprendre une expression de M. Merleau-Ponty), qui appelle le regard… Je guette les présences, j’attends les moment appelants des interprètes, qui me touchent par leur texture « vivante » et je propose des dispositifs qui « parient » sur le surgissement et le creusement de certaines pistes… La mémoire sensitive et l’élaboration « chemin-faisant », d’une trame vers une écriture qui apparaît. Quelles propositions de travail afin que les interprètes la vivifient et l’actualisent ?? Une mémoire sensitive collective se constitue, sorte de réseau sensible comme une toile de fond de l’émergence de ces moments.

Un geste qui ne porterait pas la durée vivante de sa découverte dans le frémissement des tissus corporels, dans ses résonances haptiques serait-il propice à la circulation du vivant sur le plateau entre les partenaires ? (Comment ce qui a touché le danseur rayonne dans l’espace, comment peut-il convoquer à l’infini ce qui a été nécessaire à son avènement ?) Dialoguer avec ces apparitions, les éclairer, les étoffer et les relancer, les stabiliser sans les figer ? (« c’est devant cet apparaître que je m’étonne, auprès de lui que je séjourne, par lui que je me laisse conduire… »)

Un rêve ? Accéder à l’immédiateté décisive du mouvement, en perpétuer l’instance dans un espace de jeu où l’incertitude se cultive au présent »